Randonnées pour grizzlys

et autres animaux solitaires

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Hochmatt, Cheval Blanc

Les Gastlosen sont une succession de cimes aux parois verticales et lisses très prisées par les amateurs de varappe. A la frontière des cantons de Fribourg et de Berne et des langues françaises et allemandes, elles sont le décor de cette excursion vers le sommet de la Hochmatt (2152m, 7060ft).

Panorama du Cheval Blanc

1 - Panorama du Cheval Blanc

Le paysage au point de départ, l'alpage de Schänis (1424m, 4672ft), est prometteur: sur la gauche se succèdent toutes les dents de la chaîne des Gastlosen, suivies par la Dent de Ruth et la Dent de Savigny. On suit la route, interdite à la circulation, pendant quelques minutes encore jusqu'à un chalet. C'est là que le sentier grimpe à droite dans les pâturages. Un panneau indique "Hochmatt 2h30".

Après la traversée d'un petit sous-bois, on atteint une grande ferme. De ce lieu, dénommé Bofels sur la carte, se dévoile une belle combe rocheuse appartenant au Cheval Blanc (photo 3). On la remonte par la gauche. Le chemin est peu pentu et facile, sauf à un passage rendu humide et glissant par un mince ruisseau.

Dent de Ruth

2 - Dent de Ruth

Les murs d'un chalet en ruine (après env. 1 heure) marquent l'endroit où le sentier bifurque sur la droite. Il devient raide et moins confortable pour monter par des lacets ce versant gazonné du Cheval Blanc. La demi-heure qui suit représente le passage le plus pénibles, surtout en cas de grosse chaleur comme c'était le cas ce jour-là. Mais une demi-heure, ça ne dure pas longtemps... plus ou moins 30 minutes :-) Comme motivation, il suffit de lever les yeux et constater que plus on monte, plus les sommets enneigés émergent de l'horizon. Un coup d'oeil en arrière vers les Gastlosen permet de mesurer la progression effectuée car on se trouve maintenant au même niveau, soit à environ 1900m.

L'inclinaison du sentier redevient plus agréable, et après 2h de marche, on débouche soudain sur l'arête finale du Cheval Blanc. Le paysage change radicalement: les pâturages que l'on a escaladés laissent place à de gros rochers en contrebas du chemin, partiellement recouverts de neige, et le sommet bien visible au bout de l'arête.

Pt 1923, ascension finale

3 - Pt 1923, ascension finale

Ascension finale, les Gastlosen en arrière-plan

4 - Ascension finale, les Gastlosen en arrière-plan

Cette montagne, que je ne connaissais pas du tout, est un belvédère spectaculaire. On voit clairement au sud le Mont-Blanc, les Dents-du-Midi, les Diablerets, et plus proche, la chaîne des Vanils. Du côté Bernois, il paraît qu'on voit l'Eiger et la Jungfrau mais comme tous les sommets de l'Oberland sont enneigés, je ne les distingue pas.

Derrière le sommet du Cheval Blanc se trouve un grand pâturage plat. C'est assez étonnant, on ne s'attend pas à gambader sur un terrain aussi peu accidenté après avoir grimpé cette arête et vu les rochers au nord. Ce grand pré sépare le Cheval Blanc de la Hochmatt. Il faut compter 10-15 minutes faciles pour arriver à la croix de la Hochmatt, d'où la vue est cependant moins bonne.

On peut évidemment redescendre par le même chemin, ou pour plus de variété, préférer effectuer le circuit décrit sur la page de la section Moléson du CAS. Pour cela, continuer de suivre la crête vers le sud, avant d'entamer une rapide descente vers une ferme (La Gueyre, 30 minutes depuis la croix de la Hochmatt). Il n'y a plus qu'à emprunter le large sentier carrossable, certes un peu monotone, jusqu'au parking. 1h30 de descente au total.

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